La droite veut croire que Sarkozy a évité le pire
Alors que le chef du Gouvernement, François Fillon, s’est attelé jeudi à défendre le bilan du président de la République après quatre ans de mandat, d’autres membres de la majorité ont reconnu des erreurs, tout en assurant qu’avec la crise et sans l’activisme de Nicolas Sarkozy, “on aurait eu une catastrophe”. A l’heure du bilan des quatre premières années de Nicolas Sarkozy au sommet de l’Etat, voilà en substance la position de Brice Hortefeux et Henri Guaino, deux fidèles sarkozystes.
Même son de cloche pour Brice Hortefeux, probable (futur) directeur de campagne du probable (futur) candidat Sarkozy : “Le monde et la France ont connu la crise la plus importante depuis 1929”, rappelle-t-il, avant d’assurer que l’Hexagone s’en est “mieux sorti” que ses “voisins à genoux”, comme la Grèce ou le Portugal.
“Si le président de la République n’avait pas été là, il n’y aurait pas eu le G20, s’il n’y avait pas eu le G20, chacun aurait répondu à la crise à sa façon et on aurait recommencé la séquence des années 30, s’il n’avait pas été président de l’Europe à ce moment-là, chacun en Europe serait parti de son côté et on aurait eu une catastrophe”, a de son côté assuré Henri Guaino. S
