25 avril 2024

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La France entame une prudente autocritique sur la Tunisie

La France a entamé lundi son autocritique sur le soutien qu’elle a apporté jusqu’à la dernière minute au régime de l’ancien président tunisien Zine Ben Ali pour des raisons politiques et économiques. La ministre des Affaires étrangères, Michèle Alliot-Marie, s’est en outre attiré les foudres de l’opposition en parlant mardi dernier de “mouvements sociaux” et en proposant l’aide de la France aux forces de l’ordre qui les réprimaient. “J’ai dit que nous étions prêts d’offrir ce savoir-faire, en quelque sorte, de gestion sans usage disproportionné de la force, pour que l’on puisse à la fois avoir des manifestations et peut-être mieux les contrôler”, a-t-elle ajouté.

Selon lui, “des réformes sociales étaient faites, le traitement de la femme en particulier, une classe moyenne apparaissait, des efforts très importants ont été faits pour développer l’éducation”, ce qui a conduit à cette analyse tronquée de la situation politique en Tunisie.

“Ceci nous a conduit à sous-estimer l’exaspération du peuple tunisien face à un régime policier et à une répression sévère”, a reconnu le numéro deux du gouvernement.

Le conseiller spécial de Nicolas Sarkozy, Henri Guaino, a reconnu, sur RTL, qu’il y a “pu avoir des maladresses ou des incompréhensions”.

Mais il justifié a posteriori la position française par le fait que la France ne pouvait ni intervenir de manière trop visible, ni imaginer l’ampleur de la répression. S



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