Les Roumains ont appris que les traitements dans la fonction publique allaient baisser de 25 % et les retraites de 15 %.Pour éviter le scénario grec, les autorités roumaines ont en effet dû se plier aux exigences de la délégation du Fonds monétaire international (FMI) qui a mené, en dix jours, des négociations marathon dans la capitale roumaine.
Les analystes économiques estiment que le plan de sauvegarde ne garantira pas la stabilité à long terme de la zone euro.
Bucarest avait le choix entre augmenter la TVA et le taux unique d’imposition de 16 %, ou réduire drastiquement les dépenses publiques.”Le secteur public est un obèse de 200 kg qui vit sur le dos d’un homme qui n’en pèse que 50, a-t-il déclaré pendant les négociations avec le FMI.
Par cette image, le président roumain a fait état d’un malaise croissant dans un pays qui possède un appareil administratif pléthorique.
En mars 2009, en pleine crise économique, la Roumanie a dû emprunter 20 milliards d’euros au FMI, à l’Union européenne (UE) et à la Banque mondiale (BM). Bucarest a déjà reçu la moitié de ce prêt que le gouvernement a dépensé en partie pour payer les salaires et les retraites.
Le coup de hache dans les salaires publics et les retraites a déchaîné la colère de l’opposition socialiste et les syndicats.
Face au chantage de l’empire financier :
Crise des « subprimes », crise bancaire, accélération de la destruction de l’agriculture, de l’industrie et des emplois. Puis aujourd’hui crise de l’euro, crise de la dette publique des États, destruction du service public, chantage sur les retraites. Sans oublier les divers plans injustes pour sauver les banques !
Nous devons nous organiser et nous mobiliser massivement pour demander à faire la lumière sur la crise financière en convoquant immédiatement une commission d’enquête parlementaire !
Nous ne devons pas faire le choix de la défaite ! Alors rejoins moi sur mon groupe facebook : http://fr-fr.facebook.com/group.php?gid=104166076293247&ref=ts
David CABAS
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