Les Restos du coeur auront besoin d’au moins 5 millions d’euros de plus en 2011-2012 pour répondre à une demande qui ne cesse d’augmenter sous l’effet de la crise économique, a alerté hier leur président, Olivier Berthe.Les personnes qui ont besoin des Restos du coeur ou de l’aide d’autres associations humanitaires pour se nourrir et vivre correctement sont de plus en plus nombreuses», et «cette tendance risque de s’installer», a-t-il fait valoir.
Après une hausse de 25 % du nombre de personnes accueillies les trois dernières années, «nous enregistrons encore de l’ordre de 5 à 8 % de personnes supplémentaires depuis le début de notre campagne 2011-2012», a-t-il expliqué.
«Conclusion : on doit faire plus avec moins», a-t-il regretté, en rappelant que les Restos du coeur, qui mobilisent cette année 60 000 bénévoles, sont financés pour un tiers par des financements publics et aux deux tiers par des apports privés (dons, legs, revenus générés par Les Enfoirés).