Le gouvernement veut punir les clients de la prostitution
Pour lutter contre la prostitution, le gouvernement envisage de punir les clients des prostituées, une position saluée par les associations qui demandent aussi l’abandon du délit de racolage passif, jugé « hypocrite » et « inique ». Entendue mercredi par la mission d’information de l’Assemblée nationale sur la prostitution, la ministre des Solidarités et de la cohésion sociale, Roselyne Bachelot, a déclaré « très solennellement » être « favorable à la pénalisation du client », que la loi ne permet pas actuellement de poursuivre.
L’achat d’un acte sexuel correspond à la mise à disposition du corps des femmes pour les hommes, indépendamment du désir de celles-ci », a-t-elle déclaré.
Ca fait sans doute plaisir aux riverains. Mais ça ne fait que cacher le problème », dénonce Claire Quidet, qui la juge « hypocrite ».
Pour Mme Guilberteau, « c’est une loi totalement inique qui officialise le renversement des responsabilités, en considérant les prostituées non pas comme des victimes, mais comme des délinquantes ». S