Les taxes foncières grimpent trois fois plus vite que les prix
Les députés ont voté un relèvement des bases. L’assainissement des finances des collectivités locales a un prix, l’augmentation de la taxe foncière, qui déplaît aux propriétaires immobiliers. Mercredi 16 novembre, Jean Perrin, le président de l’Union nationale de la propriété immobilière (Unpi), a tiré la sonnette d’alarme sur la progression de cette taxe, qui a grimpé près de trois fois plus vite que l’inflation entre 2005 et 2010.
Formellement, la taxe foncière est calculée sur la base de la valeur locative du bien à partir de laquelle sont appliqués des taux votés chaque année par les différents niveaux de collectivités : communes, intercommunalités, départements et régions.
Parmi les grandes villes, Grenoble applique le taux le plus fort (52 %), Nîmes, Montpellier et Amiens se situent également à 50 %.
Mardi soir, dans le cadre du débat sur le budget 2012, les députés ont voté un amendement visant à revaloriser les bases de la taxe de 1,8 %, soit un peu plus que l’inflation. S
L »Observatoire UNPI des taxes foncières édition 2011