L’interdiction du commerce de thon rouge rejetée
La principauté de Monaco avait proposé d’inscrire cette espèce de thon à haute valeur commerciale à l’annexe I de la convention internationale sur le commerce des espèces sauvages menacées (Cites) afin d’en interdire le commerce international et de protéger cette population victime de surpêche.
L’annexe I est réservée aux animaux et végétaux menacés de disparition imminente.
Si la proposition est votée à la majorité des deux tiers, le commerce international en est interdit.
Les espèces surexploitées, sans être en danger critique, sont proposées à l’annexe II.
A part la France, les gouvernements européens ne sont pas favorables à l’interdiction de la commercialisation du thon rouge.
Le Japon, principal consommateur de thon rouge, s’opposait au projet et a été largement suivi par les pays en développement.
La proposition européenne, qui prévoyait un délai d’inscription à l’annexe I, a également été rejetée par 72 voix, contre 43 favorables et 24 abstentions.
La conférence est passée rapidement au vote, sur proposition de la Libye, qui a court-circuité les amendements que proposait d’apporter Monaco, ainsi que l’offre européenne d’ouvrir un débat en groupe de travail. Source