10 septembre 2024

N. Sarkozy de retour avec ses propositions chocs

N. Sarkozy de retour avec ses propositions chocsN. Sarkozy de retour avec ses propositions chocs. Dans une grande interview au «Figaro», l’ex-chef de l’État dévoile les grandes lignes du projet «alternatif» qu’il entend proposer aux Français. Fin de l’ISF, retraite à 63 ans, fortes réductions du nombre de fonctionnaires, remise à plat de la politique du logement Dans une vaste interview au «Figaro» mise en ligne dimanche soir, le leader de l’UMP Nicolas Sarkozy dévoile une première batterie des propositions chocs qui dessineront «la politique alternative» que son parti entend proposer aux Français.


 
Une question se pose. Pourquoi n’a t-il pas fait ce qu’il propose pendant sa mandature ?
 
Sans surprise, l’ex-chef de l’État est très critique sur l’action de son successeur, François Hollande, qu’il juge «prisonnier des idéologies du siècle passé».
 
Nicolas Sarkozy, qui se refuse à tout «pronostic» pour les élections départementales des 22 et 29 mars, met en garde contre le «FNPS».
 
«Je dis simplement à ceux qui ont voté Front national dans le Doubs : voter Front national a conduit à l’élection d’un député socialiste de plus». Voter pour l’UMP n’a jamais en revanche fait gagner la gauche.
 
Chômage record, poids des prélèvements obligatoires, déficit public accentué en 2014, investissements en berne : Nicolas Sarkozy martèle que «notre situation économique est particulièrement angoissante» et que «l’espoir pour les Français ne pourra venir que d’une politique économique radicalement différente de celle que nous subissons depuis trois années».
 
Une critique en règle de la loi Macron, qu’il fustige : «Plutôt que de s’attaquer à de vrais corporatismes qui entravent la croissance dans notre pays, comme les dockers de la CGT dans les ports ou la CGT du livre dans la presse, le gouvernement a voulu régler le sort des notaires, sans doute coupables de trop travailler».
 
Plus prompt à fustiger la politique du gouvernement envers les entreprises qu’à détailler ses projets en la matière, Nicolas Sarkozy leur promet toutefois une extrême souplesse, ce que le patronat ne devrait pas manquer de saluer.
 
Avec les fonctionnaires en ligne de mire : l’ex-chef de l’État veut «revenir à la règle du non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite et surtout l’imposer à la fonction publique territoriale (…) En contrepartie, les collectivités doivent avoir la possibilité de négocier directement les rémunérations et le temps de travail avec leurs agents, sans être totalement soumises à des règles imposées par l’État».
 
Il évoque aussi une réduction de leur nombre de jours de RTT. Les salariés apprécierons.
 


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