Offshore leaks
L’affaire Cahuzac passerait presque pour une infraction mineure. 86 journalistes du monde entier issus de 38 médias différents (le Guardian, la BBC, le Washington Post, Le Soir ou encore Le Monde) se sont procuré plus de 2,5 millions de documents (contrats, photocopies de passeport, feuilles de calcul,…
Livres de comptes) relatifs à des transactions «offshore», c’est-à-dire avec pour but de réaliser une optimisation fiscale, concernant près de 130 000 sociétés et particuliers dans 140 pays.
Le Guardian en dresse une liste plus détaillée: «Des dentistes américains, des proches de despotes, des villageois de la classe moyenne grecque, des escrocs de Wall Street, des milliardaires indonésiens et d’Europe de l’Est, des dirigeants russes, des marchands d’armes et une société présentée comme la tête de pont du programme nucléaire iranien.»
L’enquête pèserait 162 fois plus lourd en termes de fichiers (un disque dur de 260 giga-octets de fichiers) que le Wikileaks de 2010.