Paris et Londres haussent le ton dans la crise libyenne
La France et la Grande-Bretagne ont approuvé jeudi le principe d’une zone d’exclusion aérienne en Libye si le régime de Mouammar Kadhafi ne met pas un terme à la répression contre sa population. Les deux pays ont cependant souligné qu’il faudrait l’accord du monde arabe pour qu’une telle opération voit le jour et ont écarté l’idée d’une médiation avec le colonel Kadhafi. Deux semaines après le début de l’insurrection, le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, s’est entretenu avec son homologue britannique, William Hague, à Paris pour préparer le conseil européen du 11 mars consacré à la Libye.
Il faut “être certain de pouvoir répondre rapidement et résolument aux événements en Libye”, a dit le chef de la diplomatie britannique.
Le ministère français de la Défense a refusé tout commentaire sur la faisabilité technique d’une telle zone d’exclusion.
“C’est d’abord un enjeu diplomatique et politique”, a fait valoir le porte-parole du ministère, Laurent Teisseire. S