Pôle emploi abolit la rétroactivité
Jusqu’alors, les demandeurs d’emploi rayés des listes pour absence à convocation, non-recherche d’emploi active ou encore refus de plus de deux offres “raisonnables” étaient suspendus à partir de la date du “manquement”.
Ils l’apprenaient plusieurs semaines plus tard, en même temps que leur était réclamé le remboursement des allocations indûment perçues pendant cette période, une “double peine” dénoncée depuis plusieurs années par les associations de chômeurs.
“On ne boude pas notre plaisir, sachant que ça fait cinq ans qu’on le réclamait et que tous les demandeurs d’emploi indemnisés radiés pâtissaient de cette rétroactivité, d’une durée de 15 jours à un mois et demi en moyenne”, s’est félicitée Rose-Marie Péchallat, ex-conseillère Pôle emploi, à la tête de l’association Recours-radiation.