Pourquoi les prévisions de croissance du gouvernement sont intenables
L’activité économique a fait du surplace au deuxième trimestre. Une mauvaise surprise qui n’est pas sans danger pour la réduction des déficits…Au deuxième trimestre, la croissance du PIB a été nulle après une forte progression de 0,9% sur les trois premiers mois de l’année. Une performance jugée «décevante» par François Baroin, ce vendredi, sur les ondes de RTL.
Pourtant, le ministre de l’Economie n’en démord pas: elle ne remet pas en cause l’objectif du gouvernement d’une croissance de 2% du PIB pour 2011 et de 2,25% pour 2012.
Mais la prophétie a peu de chance de se réaliser. «La correction est plus forte qu’attendue», s’inquiète Jean-Luc Proutat, économiste chez BNP Paribas.
A moins d’un miracle, l’activité économique devrait rester modérée au cours des prochains trimestres.
Ainsi, BNP Paribas table sur une croissance du PIB de 1,7% cette année. Plus conservateur, Philippe Waechter vise un taux compris entre 1,5 et 1,7%.
Ce mauvais chiffre du deuxième trimestre ne sera pas sans conséquence sur le niveau du déficit budgétaire.
Dans ce contexte, la réunion du 24 août, où seront annoncées les mesures pour garantir les objectifs de réduction du déficit, s’annonce cruciale.
Comment gérer la situation budgétaire et réduire le déficit public dans ces conditions? S
