20 avril 2024

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Présidence française : M. Sarkozy a besoin d’alliés

D’emblée, le président polonais a décidé de jouer les trouble-fête.Dans un entretien, mardi 1er juillet, Lech Kaczynski a déclaré qu’il n’apposerait pas, à ce stade, sa signature à l’acte de ratification par la Pologne du traité de Lisbonne.Cet incident est venu souligner, au premier jour de la présidence française de l’Union européenne, le poids des conflits internes à chaque pays dans la vie compliquée de l’Union européenne.

Nicolas Sarkozy devra compter sur des appuis forts parmi ses pairs pour l’aider à ramener dans le rang les récalcitrants.

Le nationaliste conservateur Kaczynski, que Nicolas Sarkozy avait convaincu lui-même d’accepter le traité de Lisbonne en juin 2007, règle ses comptes avec son chef de gouvernement, le libéral Donald Tusk, dont l’arrivée au pouvoir a été un soulagement pour les Européens.

M. Kaczynski profite pour cela de la résistance de son ami tchèque, le président eurosceptique Vaclav Klaus, qui a donné le traité de Lisbonne pour “mort” après l’échec du référendum irlandais le 12 juin.

Le premier ministre tchèque, Mirek Topolanek, que Nicolas Sarkozy est allé voir à Prague le 16 juin, aura un rôle central, au côté de M. Tusk, pour aider le chef de l’Etat français à se dépêtrer des eurosceptiques d’Europe centrale.

Nicolas Sarkozy devra parallèlement trouver un terrain d’entente avec le premier ministre irlandais, Brian Cowen, sur la manière de gérer l’échec du non irlandais au traité de Lisbonne.

La Commission européenne, dont tous les membres étaient présents, mardi 1er juillet à Paris pour des entretiens avec les dirigeants français, est un interlocuteur incontournable. Source complète

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