Reclassement des salariés
La proposition de loi visant à interdire les offres de reclassement de salariés à l’étranger à des salaires dérisoires ou humiliants sera finalement examinée le 4 mai au Sénat, au lieu du mois d’octobre. Le gouvernement a décidé d’inscrire le 4 mai prochain au Sénat, sur son quota, l’examen de la proposition de loi du groupe Nouveau centre visant à interdire les offres de reclassement, en cas de plans sociaux, dans des pays étrangers à des salaires humiliants.
Son auteur, Philippe Folliot, député du Tarn, avait demandé il y a deux jours à Éric Woerth, le nouveau ministre du Travail, de l’inscrire rapidement sur le quota du gouvernement.
Le débat a été relancé en début de semaine après que le groupe Continental a proposé à 600 salariés de son site de Clairoix 60 postes d’opérateurs de production dans sa filiale de Bizerte, en Tunisie, pour un salaire mensuel brut de 137 euros par mois.
Il y a un mois, c’était Philips qui avait proposé à ses 212 salariés de Dreux de les reclasser à Szekesfehervar, en Hongrie, pour 450 euros par mois. Source