20 avril 2024

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RSA : Une réforme socia le voulue par Sarkozy

Le RSA (Revenu de Solidarité Active)Dès son arrivée à l’Élysée, Nicolas Sarkozy avait nommé Martin Hirsch haut-commissaire aux Solidarités actives, le 18 mai 2007. Parmi les premiers actes de son quinquennat, le président de la République voulait marquer les esprits avec un geste social qui fasse oublier les exonérations de droits de succession et le renforcement du bouclier fiscal. L’idée, lancée par l’ancien président d’Emmaüs France, était novatrice, car il s’agissait de ne pas laisser s’installer des «trappes» à pauvreté entre le RMI et le retour à l’emploi, surtout quand celui-ci est progressif.

Le haut-commissaire avait observé que des personnes en difficulté n’étaient pas encouragées à reprendre un travail à temps partiel ou même à temps plein au smic, qui pouvait les priver d’un certain nombre d’aides et faire baisser leurs revenus.

Au contraire du RMI, le RSA permettait donc de conserver certaines prestations en cas de retour à l’emploi, pour que «toute heure travaillée signifie un gain de revenu».

La loi créant le RSA paraissait au «Journal officiel» du 1er décembre 2008.

Actuel président du Conseil général de la Charente-Maritime, Dominique Bussereau (UMP) estime que le RSA est «une grande réforme sociale de Nicolas Sarkozy» et que le critiquer est «absurde».

Une grande majorité des députés UMP était en revanche favorable à une «contrepartie» sous forme d’un travail en faveur de la collectivité, comme l’expliquait Hervé Mariton, député UMP de la Drôme.

L’essentiel des ressources nouvelles qui étaient consacrées au RSA provenait d’un impôt de 1,1 % sur les revenus du patrimoine et de placement versé au Fonds national de solidarité active (FNSA). S



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