Ségolène Royal dans la tourmente
Ségolène Royal dans la tourmente. Elle est au coeur de la tourmente, une tourmente qu’elle a en partie provoquée. Mais, avec le calme des vieilles troupes, elle assume. Enfin, pas tout à fait… Ce que lui fait dire «Paris-Match» dans son édition d’aujour-d hui, et qui a mis le feu au landerneau, elle assure ne pas l’avoir dit. Du moins, pas tout à fait comme ça. Et puis, ce n’était pas fait pour être répété.
«Je ne me souviens pas avoir dit les choses comme ça, si ce n’est sur le ton de la plaisanterie», explique-t-elle dans la cour de l’Élysée, à la sortie du Conseil des ministres où elle a donc côtoyé Arnaud Montebourg et Michel Sapin, particulièrement visés.
Le premier fut pourtant l’un de ses plus ardents soutiens en 2007, allant jusqu’à dire que «le principal problème de Ségolène Royal, c’est son compagnon».
Au premier, elle semble reprocher sa position contre la vente d’une filiale d’Alstom à General Electric qui, dit-elle dans «Match», «propose le meilleur projet industriel».
Elle assure n’avoir pas de préférence. Un conflit l’oppose au second à propos de l’écotaxe, dont elle a plaidé la remise à plat, quand Sapin la défend, en bon argentier de l’État qu’il est.
C’est le jour où une mission parlementaire remet ses propositions pour sortir de l’impasse (lire ci-dessus).
Au cours d’un repas avec des journalistes de la presse régionale, des conseillers (sans décolleté\u2026) lui apportent les dépêches, puis la toute dernière édition du «Monde» dans laquelle le président PS de la mission, Jean-Paul Chanteguet (par ailleurs suppléant de\u2026 Michel Sapin), s’en prend directement à la ministre de l’Écologie.
«Parler d’écologie punitive, c’est de la démagogie, un slogan pour justifier l’inaction», dit-il.
Il l’accuse aussi de «ne pas connaître la législation européenne», pour avoir proposé une taxe sur les poids lourds étrangers. Ségolène Royal encaisse, mais ne veut rien dire.
Résumé art Bruno Dive de Sudouest
Pourquoi cela ne serait-il pas le fait du journal incriminé en l’occurrence Paris-Match ! Les journalistes sont-ils tous des saints, ne font-ils jamais d’erreurs, n’interprètent-ils pas parfois ce qui les arranges. Tout ceci n’est peut-être pas le fait de Mme Royal mais simplement du journaliste qui la interviewé de Paris-Match qui a voulu peut-être « baisse » Royal et à dit que là une bonne opportunité. C’est peut-être un scénario qui ne faut pas exclure. Les journalistes ne sont pas tous « blanc » il y a aussi des moutons noir dans leur corporations. Mais ils ne le diront jamais. A suivre.