Silvio Berlusconi obtient du Parlement son immunité judiciaire
La trêve est finie entre Silvio Berlusconi et la justice italienne. Et peut-être aussi entre le gouvernement et l’opposition de centre gauche, qui avaient récemment noué un dialogue sur la réforme des institutions.Il a suffi d’un amendement au décret sur la sécurité, adopté mercredi 18 juin au Sénat, pour amorcer ce que la presse appelle « un retour vers le passé », c’est-à-dire en 2001, quand le tout nouveau chef du gouvernement faisait voter des lois jugées « ad personam » afin de se protéger des diverses procédures judiciaires dont il était l’objet.
Le texte actuel, baptisé par l’opposition « Sauve premier ministre », prévoit la suspension « immédiate et pour un an » des procès dont les faits remontent à avant le 30 juin 2002, afin de donner la priorité aux affaires plus récentes et plus graves (passibles de dix ans de prison).
Pour Giuseppe Cascini, secrétaire général de l’Association nationale des magistrats (ANM) qui représente les 9 200 juges italiens, « cela va mettre la justice à genoux ».
Il Cavaliere est poursuivi à Milan pour avoir versé, à la fin des années 1990, 600 000 dollars à un avocat britannique, David Mills, en échange de faux témoignages en sa faveur lors de deux procès pour corruption. Source complète
Comment faire confiance a nos politiques et encore moins a l’Europe lorsque l’ont voient ce qu’ils sont capablent de faire pour sauver leur peau !