Travailler plus pour gagner autant qu’avant. L’accord trouvé vendredi par les partenaires sociaux repousse d’un an la durée de cotisation nécessaire pour toucher une retraite complémentaire à taux plein.
À l’issue de la journée de négociations qui s’est tenue ce vendredi entre les partenaires sociaux, un accord de principe a été trouvé pour réduire le déficit des caisses de retraite complémentaire Agirc et Arrco.
Les salariés du privé seront donc poussés à différer leur départ grâce à un système de «bonus-malus», qui s’appellera officiellement «coefficient de solidarité», et qui concernera en tout 30 % de l’ensemble des départs à la retraite à cette date.
Un départ à 62 ans avec une sollicitation de sa retraite complémentaire restera possible, mais sera soumise à une décote. Celle-ci, après négociations, sera de 10% la première année et 10 % la seconde
D’ici à 2021, une rencontre entre partenaires sociaux devra réfléchir à la question d’une troisième année de décote, en fonction de la situation financière des caisses.
Dernier cas spécifique: les retraités «modestes», exonérés de CSG ou bénéficiaires d’un taux réduit (30 % des retraités).