L’épouse a menti sur sa virginité, le mariage est annulé
Les juges ont pensé que le mari plaignant avait été trompé sur la virginité de sa femme, considérée en l’occurrence comme «une qualité essentielle.»X et Y (ils veulent rester anonymes) sont des musulmans français «pas du tout extrémistes», précise l’avocat du mari.
«Elle lui a été présentée comme célibataire et chaste», note le jugement lillois.
C’est ce que croit toute sa famille.
Le mariage se fait en grande pompe, comme il se doit.
Ici, il s’agit d’une nullité relative, réclamée par celui qui s’estime victime d’une erreur.
L’un des époux dit qu’il s’est trompé sur l’une des «qualités essentielles» de l’autre.
«La jeune mariée avait caché la vérité, convaincue que son fiancé ne l’aurait jamais épousée s’il avait connu la réalité», note le commentateur de la publication juridique.
En l’espèce, à leurs yeux, la virginité l’était.
Des jugements précédents ont déjà retenu cet article de loi (le 180 du code civil), par exemple quand un époux a ignoré que son conjoint était divorcé ou prostitué, lorsqu’il s’est trompé sur son état mental ou son aptitude à avoir des relations sexuelles normales, note la revue. Source complète