«Tous les mensonges sont bons pour fermer des lits»
Des centaines de salariés de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris se sont rassemblés ce vendredi devant le siège de leur employeur, à Paris, pour protester contre les suppressions d’emplois qui les menacent. Ils sont plusieurs centaines ce vendredi midi devant le 3 avenue Victoria, siège de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris, dans le IVe arrondissement parisien.
Présents pour les premiers depuis 10 heures du matin.
Depuis la veille, un groupe de leurs collègues occupe pacifiquement les locaux et a déployé des drapeaux syndicaux aux balcons.
Des personnalités politiques candidates aux élections régionales sont présentes sur le pavé, notamment Olivier Besancenot (NPA), Jean-Luc Mélenchon (Parti de gauche), et la première adjointe au maire de Paris, la socialiste Anne Hidalgo.
Dont Marcel, 34 ans, agent administratif (non syndiqué) à l’hôpital Trousseau.
Hélène, également agent administratif, avoue son inquiétude : «C’est sûr, ils ne vont pas reprendre tous les personnels.» Et la salariée d’anticiper: «Ils vont nous faire trois propositions de postes, et si on refuse, ce sera la porte.»
Quelle suite pensent-ils que leur mouvement du jour va prendre?
De l’autre côté de l’avenue, Catherine, 52 ans, scande elle aussi des slogans hostiles à la réorganisation.
Cette secrétaire médicale salariée de l’AP-HP depuis seize ans travaille à l’hôpital Clémenceau de Champcueil, dans l’Essonne. Source