Certains cancers liés au sexe oral ?
Une augmentation de l’incidence de certains cancers chez les Américains adultes, voire plus jeunes, a été mise en évidence. Pour certains experts cela est dû au fait que le sexe oral est de plus en plus populaire ces dernières années…
Le virus du papillome humain (VPH) favoriserait grandement les cancers de la tête et du cou. Selon le docteur William Lydiatt, professeur au centre médical de l’Université du Nebraska, cité par USA Today, l’incidence de manière générale de cancers de la tête et du cou baisse, en grande partie parce que les gens fument moins (le tabac et l’alcool étant les facteurs les plus importants).
En 2007, une étude publiée dans le New England Journal of Medecine montrait que les jeunes atteints de cancers à la tête et au cou, et du VPH, avaient tendance à avoir connu plusieurs partenaires dans leur vie, avec lesquels ils ont pratiqué ce genre d’activité sexuelle.
“L’idée répandue est la suivante : les pratiques sexuelles des gens ont changé à travers le temps et par conséquent, le nombre de ces cancers augmente”, explique Greg Hartig, professeur à l’Université du Wisconsin, cité par USA Today.
“Je ne sais pas pourquoi ils pratiquent plus le sexe oral, mais ce concept est quelque chose qui nous paraît moins obscur qu’à nos parents ou grands-parents”.
En 2002, le Centre pour le contrôle et la prévention des maladies américain avait rapporté que 90% des hommes et 88% des femmes âgés de 25 à 44 ans pratiquaient le sexe oral avec un partenaire du sexe opposé. S