Décidément, sur le front des comportements addictifs, les chercheurs américains sont inspirés. Une semaine après la publication d’une étude expliquant que la consommation de frites et plus généralement de matières grasses produit un effet similaire au cannabis, voilà qu’une autre équipe scientifique a fait un sort à la question de l’alcool chez les jeunes femmes.
Non seulement pour des raisons de constitution et de corpulence, les demoiselles seraient plus promptes à la gueule de bois que les messieurs, mais selon des spécialistes du cerveau des universités californiennes de San Diego et Stanford, les dégâts sur leurs neurones seraient plus marqués et durables.
Explication qui vaut ce qu’elle vaut du comportement notamment des jeunes Anglaises pratiquant le “binge drinking” ou l’hyperalcoolisation expresse, d’après leurs observations, ils ont constaté que le cerveau des adolescentes imbibées tournaient au ralenti par rapport à celui des jeunes filles sobres, en particulier dans les régions en charge de l’attention et de la mémoire, a expliqué Susan Tapert, professeur de psychiatrie et cosignataire de l’étude.
D’abord le fait que la gent féminine présente un indice de masse graisseuse supérieur, qu’en moyenne les femmes sont cependant moins lourdes et que leur métabolisme est plus lent.
“Cette étude montre que chez un jeune -collégien, lycéen ou étudiant- les risques pour les fonctions cognitives et du cerveau durent longtemps après qu’il se soit remis d’une gueule de bois”, affirme en tout cas la psychiatre spécialiste des sciences du comportement. S