Pesticides et médicaments
Des traces de pesticides et de médicaments, dont un pour traiter le cancer du sein, ont été décelés dans environ 10% des eaux en bouteille, sans toutefois remettre en cause leur potabilité, révèle lundi une étude de 60 millions de consommateurs et de la Fondation France Libertés.
L’enquête «ne met absolument pas en cause l’honnêteté des embouteilleurs», mais interroge la contamination de l’environnement par les pratiques humaines, ajoute-t-il.
«Il y a inquiétude sur la qualité de la ressource globale», résume M. Laurenceau, qui appelle, avec France Libertés, à «la remise à plat des normes de qualité» prenant en compte les nouveaux polluants.
L’analyse a porté sur 47 bouteilles d’eau, trois bonbonnes d’eau, et une dizaine d’échantillons d’eau du robinet prélevés dans trois départements.Sur les bouteilles d’eau étudiées — portant sur l’ensemble du marché –, 37 ne présentaient aucune trace des 85 molécules recherchées.
Du Buflomédil et du Naftidrofuryl, des vasodilitateurs, ont été également détectés dans l’Hepar, pour le premier, et dans la Saint Armand pour le second. Source