18 avril 2024

Votre Actualité au Quotidien

politique, médias, religieux, sport …Allez à l'essentiel

les bandes s’affrontent ?

Trois bagarres générales récentes à Pigalle et dans le quartier de la gare du Nord ont montré que des altercations entre jeunes de banlieue pouvaient finir en batailles rangées au coeur de la capitale.“Il y a simplement des points de fixation comme les gares, certaines discothèques, où un motif futile suffit à mettre le feu aux poudres”, tempère-t-on à la préfecture de police.

Peut-on chiffrer le nombre de bandes structurées en France?

La notion de “bande” surgit pour désigner aussi bien un groupe d’adolescents pétaradant en Mobylette que des affrontements pouvant aller jusqu’au meurtre.

On entre dans une bande pratiquant de la délinquance parce qu’on y retrouve des jeunes avec lesquels on partage une expérience de vie commune.

Deux critères sont fondamentaux: l’appartenance au quartier (“On a grandi ensemble”) et la situation d’échec scolaire, qui nourrit un ressentiment commun contre les “autres”, ceux qui représentent au contraire la réussite sociale.

Quand on sait que les jeunes “issus de l’immigration” sont à la fois concentrés dans les mêmes quartiers et sur-représentés parmi les jeunes en échec scolaire, on ne s’étonne pas qu’ils forment le gros des bandes.

Au début des années 1960, les bandes de “blousons noirs” défrayaient la chronique en banlieue mais aussi à Paris.

Dans certains cas, les affrontements sont très anciens et constituent une sorte de mémoire collective qui peut être réinvestie à l’occasion de nouveaux incidents (un vol, une bagarre à la sortie d’une boîte de nuit, un défi lancé).

Depuis les années 1980, on incrimine le hip-hop, le rap et des films à la mode.

N'hésitez pas à nous suivre et à nous aimer :
author avatar
Société de médias - PCI

Laisser votre commentaire

Envoi par email
RSS