Chauffage au bois : le gouvernement veut diviser par deux l’impact de sa pollution
Barbara Pompili présente ce mercredi un « projet de plan d’action » pour « développer un chauffage au bois domestique plus performant et réduire de 50% ses émissions de particules fines », indique un communiqué du ministère de la Transition écologique. Le chauffage au bois est responsable d’une grande partie des émissions de particules fines.
Le chauffage au bois domestique est le « premier émetteur de particules fines en France », qui sont considérées comme cancérogènes pour l’homme, souligne le ministère.
En 2018, le chauffage au bois domestique était « responsable de 43% des émissions nationales » en particules fines « PM 2,5, ainsi que plus de la moitié des très fines émissions en PM 1,0 ».
Le plan d’action « chauffage au bois domestique performant » soumis ce mercredi, doit permettre de remplir cet objectif. Accélérer le renouvellement des appareils de chauffage au bois
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Parmi les six axes de son plan d’action, le gouvernement propose de « renforcer et simplifier les dispositifs d’accompagnement pour accélérer le renouvellement des appareils de chauffage au bois ». Pour sensibiliser les utilisateurs, la « vétusté d’un appareil de chauffage au bois sera indiquée dans le nouveau diagnostic de performance énergétique ».
Le ministère veut « promouvoir l’utilisation d’un combustible de qualité en développant un label pour attester de la qualité du combustible (faible taux d’humidité) et de son origine (issu de forêts gérées durablement) ».
« Le plan d’action que nous proposons vise à œuvrer pour la cause climatique en promouvant un chauffage au bois plus performant tout en améliorant la qualité de l’air, sans les opposer », affirme Barbara Pompili dans ce communiqué.