20 avril 2024

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Terminé le sein nue sur les plages et les tristes raisons qui incitent les femmes à ne plus les exposer

Terminé le sein nue sur les plages, et les tristes raisons qui incitent les femmes à ne les exposerCet été, sur les plages, il est peu probable que vous ayez croisé des corps féminins « topless ». Selon une étude Ifop réalisée début juillet pour Xcams Media, tout juste dévoilée*, à peine 19 % des Françaises de 18 ans et plus pratiquent sur la plage « les seins nus ». Pour des raisons, on s’en doutait un peu, qui ne vont pas toujours dans le sens de l’épanouissement personnel et de la liberté individuelle…

De fait, la première raison invoquée par les femmes pour se couvrir la poitrine, à lire ce sondage, serait d’ordre sanitaire : tout âge confondu, 53 % d’entre elles avancent le risque encouru par leur peau si elles bronzent seins nus.

Hélas, parmi les moins de 25 ans, ce souci sanitaire laisse place à une préoccupation d’un tout autre ordre : 50 % d’entre elles disent craindre l’agression physique ou sexuelle, 48 % ne veulent pas subir le regard concupiscent des hommes et 56 % de ces jeunes femmes redoutent qu’une photo d’elles en monokini ne soit publiée sur les réseaux sociaux. C’est cette fameuse injonction à arborer un corps d’été, le fameux « summer body » brillamment analysé par Christophe Granger dans « la Saison des apparences.

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En 2021, donc, près d’une femme sur deux redoute toujours les remarques désobligeantes sur, au choix, son ventre (35 %), ses fesses (26 %) ou sa poitrine (25 %). Ce sondage révèle, en effet, que 16 % d’entre elles ont déjà subi des remarques sur leur corps tandis que 49 % ont déjà été victimes d’une forme de harcèlement ou d’atteinte sexuelle sur les plages ou dans un lieu de baignade.
« Une apparente décontraction régie par un code de fer »

À croire Jean-Claude Kaufmann, auteur de « Corps de femmes, regards d’hommes » (1995, Nathan), cette pratique qui n’a rien d’anodin est au contraire régie par des codes très complexes. Rien qui risque de troubler la tranquillité des gisants sous le soleil »”

Sur le sable chaud, « dans cette zone où les corps semblent jouir d’une absolue liberté », écrit encore Gérard Petitjean, le sociologue a finalement trouvé « un conformisme social absolu, instantané ». Les rares adeptes du « sans le haut » sont 36 % à se trouver jolies, 4 % à penser le contraire.

(Étude Ifop pour Xcams Media réalisée par questionnaire auto-administré en ligne du 7 au 8 juillet 2021 auprès d’un échantillon de 1 500 femmes, représentatif de la population féminine française âgée de 18 ans et plus).

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