Les dernières prévisions des économistes de l’OFCE, l’Observatoire français des conjonctures économiques, publiées jeudi 15 février, sont plutôt optimistes. Après une stagnation lors des trois dernières années, le pouvoir d’achat des Françaises et des Français devrait augmenter en moyenne de 1 % en 2024.
«Les prix ne baissent pas», réagit mardi 31 octobre sur franceinfo Éric Heyer, directeur du département analyse et prévision de l’Observatoire Français des Conjonctures Économiques de Sciences Po (OFCE). L’Insee prévoit une croissance de près de 1 % sur un an. D’après l’Insee, l’inflation ralentit en octobre, mais elle atteint toujours 4 % sur un an après 4,9 % en septembre.
Le gouvernement serait-il trop optimiste dans ses prévisions ? L’Observatoire français des conjonctures économiques, table l’an prochain, sur un net ralentissement de l’activité avec une croissance qui atteindrait péniblement 0,8 % du produit intérieur brut. Alors que le ministère de l’Économie mise plutôt sur 1,4 % de croissance.
« Cette contraction du pouvoir d’achat va peser sur la dynamique de reprise à travers la faible dynamique de la consommation des ménages », juge l’Observatoire français des conjonctures économiques qui a publié jeudi ses nouvelles prévisions économiques pour 2022. Selon l’OFCE, pour s’adapter à cette perte de pouvoir d’achat, les ménages vont surtout encore freiner leur consommation
“Les faillites vont arriver courant 2021 et elles pourraient causer 200.000 destructions d’emplois”, avance Bruno Ducoudré, économiste de l’OFCE. Le taux de chômage, déjà monté à 9% au troisième trimestre, devrait continuer à grimper, l’OFCE tablant sur 10,6% à la fin 2021. Sinon, “tout sera différent : ça voudra dire qu’il faudra attendre 2024 pour retrouver le niveau de PIB d’avant la crise,
Selon une étude de l’institut de conjoncture keynésien (Observatoire français des conjonctures économiques – OFCE), la loi de finances votée en décembre va avoir un impact négatif sur les 40% des Français les plus modestes et ne profiter, en réalité, qu’aux classes moyennes supérieures. Leur verdict est clair: selon leurs calculs, ce sont les classes 13 et 14 qui vont profiter le plus, en pourcentage de niveau de vie