«Si on cumule sur 20 ans, c’est 40 000 à 50 000 vies qui ont été sauvées grâce aux radars», a affirmé sur franceinfo vendredi 27 octobre le vice-président de la Ligue contre la violence routière, Pierre Lagache, alors que le premier radar automatique était inauguré le 27 octobre 2003 près de La Ville-du-Bois, par Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’Intérieur, et son collègue des Transports, Gilles de Robien.
Afin de mieux sanctionner les conducteurs qui roulent sans assurance, les plaques d’immatriculation flashées notamment par les radars automatiques pourront dorénavant être comparées au fichier des véhicules assurés (FVA). Depuis le 1er janvier 2019, policiers et gendarmes peuvent ainsi interroger cette gigantesque base de données, gérée en pratique par l’Association
Il n’y a jamais eu autant d’attaques contre les radars automatiques. Selon les informations d’Europe 1, depuis le début du mouvement des « gilets jaunes » le 17 novembre, la moitié des radars automatique du pays a été mise hors de service. Pourtant, le phénomène, amorcé l’été dernier avec le passage à 80 km/h, et accéléré avec les « gilets jaunes », est bien installé.