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Les syndicats posent leurs conditions. Les huit organisations syndicales nationales sont prêtes à entrer dans la concertation sur la réforme des retraites qu’ouvrira le gouvernement mercredi et “prépareront (…) la riposte” si l’exécutif met sur la table un recul de l’âge légal ou un allongement de la durée de cotisation, ont-elles fait savoir lundi 4 octobre dans la soirée.
La CFDT participera aux concertations avec le gouvernement à propos des retraites mais «il faudra que le dialogue soit ouvert et loyal», a déclaré le patron du premier syndicat français, Laurent Berger, répétant que la retraite à 65 ans, «c’est non». La Première ministre Elisabeth Borne avait annoncé jeudi à l’AFP qu’une concertation sur la réforme des retraites
C’est ce que promettent les syndicats, grèves et manifestations, si l’exécutif passe en force sur la réforme des retraites. Le président de la République a d’ailleurs tenté de calmer le jeu, promettant concertation sociale et recherche des compromis, alors que sa première ministre Elisabeth Borne n’exclut pas l’utilisation de l’article 49.3 de la constitution.
L’idée était pourtant simple : organiser une grande manifestation, massive, unitaire. Un rendez-vous des forces de gauche. Cependant, ce plan, imaginé par Jean-Luc Mélenchon, a du plomb dans l’aile. A gauche, les dirigeants de la Nupes se montrent réservés, quant aux syndicats, ils sont presque tous contre ce projet.
Ils veulent obtenir de nouvelles négociations sur les salaires ou encore les effectifs de l’hôpital public. Les trois syndicats hospitaliers signataires du « Ségur de la santé » – FO, CFDT, Unsa – ont annoncé, vendredi 2 septembre, « une journée de mobilisation» le 27 septembre, avec préavis de grève.
Pour le secrétaire général de la CGT, le discours du président de la République en amont du conseil des ministres est dans la lignée de tous ceux qu’il a tenus depuis son élection, qui rassemblent des «petites phrases méprisantes vis-à-vis de la population». L’abondance «c’est sûrement la situation que vit le président de la République avec ses amis, mais ce n’est pas la réalité de millions de citoyens»
«En France, un pays qui ne plafonne pas les températures au travail, 12 personnes sont mortes d’accidents du travail liés à la chaleur en 2020», relève la confédération européenne des syndicats (CES) dans un communiqué. «À travers l’Union européenne, 23 % des actifs sont exposés à des températures élevées durant au moins un quart» de leur temps de travail
«Il y a urgence à dire au président de la République : voilà nos propositions et voilà ce que l’on ne veut pas», indique Laurent Berger, vendredi 10 juin sur France Inter. De son côté, le leader de la CGT, Philippe Martinez, a décliné l’invitation. «Faire la politique de la chaise vide, tandis que l’on consulter celui à qui l’on reproche de ne pas nous avoir assez écoutés ces dernières années, je ne comprends pas le message, ajoute Laurent Berger.
Mercredi 8 juin, la Première ministre Élisabeth Borne a confirmé que les pensions de retraites seraient revalorisées de 4 % dès le mois d’août. Les syndicats en voudraient plus avec une rétroactivité au 1ᵉʳ janvier. Le gouvernement a confirmé une revalorisation des retraites à hauteur de 4 % pour 18 millions de personnes ,
François Hommeril, président de la CFE-CGC, n’est “pas dupe de la démarche à deux jours des élections”, a-t-il déclaré vendredi 10 juin sur franceinfo alors qu’Emmanuel Macron invite les syndicats à déjeuner à l’Élysée. “Je ne suis pas dupe de […] la communication qui entoure les différents termes de ce rendez-vous à deux jours des élections. Je suis capable aussi d’interpréter les signes”, a-t-il affirmé.
Les entreprises jouent « insuffisamment » le jeu sur l’augmentation des salaires, a déploré vendredi Laurent Berger. « Les négociations de branche sont trop atones, trop faibles », a estimé le secrétaire général de la CFDT, invité de Franceinfo. « Dès qu’il y a une augmentation du Smic, il faut contraindre les branches à négocier dans les trois mois »,
Au début du mois, Emmanuel Macron accueille Laurent Berger, le secrétaire général de la CFDT, à l’Élysée, entouré d’Alexis Kohler, secrétaire général, et de Pierre-André Imbert, son adjoint. Quelques jours après, le syndicaliste revient au Palais en compagnie de Christophe Robert, délégué général de la Fondation Abbé Pierre, et de Claire Thoury, présidente du Mouvement associatif. « L’exercice du pouvoir est au moins aussi important que sa conquête, déclare Laurent Berger à l’Opinion. Il faut articuler la démocratie politique, sociale et citoyenne.
EDF a prolongé l’arrêt de certains de ses réacteurs nucléaires, où des problèmes de corrosion ont été identifiés, et dans certains cas l’arrêt se prolongera jusqu’à la fin de l’année, a indiqué le groupe vendredi. Les représentants syndicaux des salariés au conseil d’administration d’EDF se disent vendredi “scandalisés” par les annonces du gouvernement
Prenant acte de l’existence de ce « télétravail contraint », le leader de la CFDT, Laurent Berger, a aussi noté l’existence d’une « aspiration » à cette forme de travail. « Il faut qu’il puisse s’exercer dans des conditions de travail satisfaisantes », a-t-il souligné mercredi sur France Inter, évoquant pêle-mêle « un vrai droit à la déconnexion, une vraie autonomie dans le travail, un management basé sur la confiance avec des échanges efficaces avec sa hiérarchie ».
Lycéens, étudiants, salariés et retraités sont appelés ce mardi 9 octobre à faire grève et manifester dans toute la France, pour la première fois depuis la rentrée, afin de protester contre la « destruction du modèle social » du gouvernement. Pour ces organisations, « cette politique, ainsi que les mesures encore récemment annoncées par le gouvernement, relève d’une logique d’individualisation mettant à mal la solidarité et la justice sociale », « fragilisant une fois de plus les plus faibles, les précaires et les plus démunis ».
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