20 avril 2024

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L’aide tarde à parvenir aux sinistrés haïtiens

La communauté internationale a promis d’aider à la reconstruction de Haïti, mais dimanche, les rescapés du tremblement de terre de mardi avaient toujours le plus grand mal à se procurer eau, vivres et médicaments.

Le Conseil de sécurité des Nations unies se réunira lundi pour se prononcer sur une proposition d’augmentation provisoire des effectifs de la Mission des Nations unies pour la stabilisation en Haïti (Minustah), afin d’améliorer la sécurité dans ce pays après le séisme.

“Nous allons demander demain au Conseil de sécurité une légère augmentation (des effectifs)”, a dit à Reuters Alain Le Roy, chef des opérations de maintien de la paix de l’Onu.

Cinq jours après le séisme d’une magnitude de 7,0 sur l’échelle de Richter, dont le bilan pourrait atteindre 200.000 morts, les équipes internationales de secours ont encore trouvé des survivants sous les décombres des bâtiments détruits de Port-au-Prince.

Des centaines de milliers de Haïtiens affamés attendent désespérément de l’aide mais des problèmes de logistique empêchaient une grande partie des secours de parvenir aux victimes qui survivent dans des camps de fortune, dans des rues jonchées de débris et de cadavres en décomposition.

“Il s’agit de l’une des plus graves crises humanitaires en plusieurs décennies.

Les dégâts, les destructions, les pertes en vies humaines sont tout simplement terribles”, a déclaré le secrétaire général de l’Onu, Ban Ki-moon, qui a parcouru dimanche la capitale pour se rendre compte des dévastations.

L’ancien président américain Bill Clinton, qui est l’émissaire spécial des Nations unies pour Haïti, a annoncé dimanche qu’il se rendrait lundi dans ce pays pour y rencontrer le président René Préval et acheminer de l’aide aux sinistrés.

Au cours du week-end, des centaines de pillards ont fait leur apparition dans les rues, s’emparant dans les magasins éventrés de tout ce qu’ils peuvent y trouver et des affrontements ont éclaté entre groupes d’hommes armés de couteaux, de haches ou de pierres.

Des heurts ont opposé des bandes de pillards et la police a tenté de les disperser et ouvert le feu.

Les dégâts occasionnés par le séisme à la prison de Port-au-Prince ont permis aux 3.000 détenus de s’évader et beaucoup ont repris leurs habitudes à Cité Soleil, le plus grand bidonville de la capitale, autrefois contrôlé par des bandes armées.

Des équipes américaine et turque y ont dégagé une petite Haïtienne de sept ans, un Haïtien ainsi qu’une Américaine, a rapporté un photographe de Reuters, Carlos Rawlins. Source

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