Les RTT, nouvelle optique pour embaucher
II est encore des entreprises à ne pas céder à l’activisme ambiant, et à oser vanter les RTT. C’est écrit en gros, en orange et avec un point d’exclamation : Oui aux 35 heures !» La Générale d’optique a édité et distribué sa plaquette lors du salon mondial de l’optique qui s’est tenu en octobre.
Le but : recruter. «Dans notre secteur, il y a beaucoup plus d’offres d’emploi que de personnes pour les occuper», explique Nadia Hamour, chargée de recrutement. Et pour contrer la pénurie de main-d’œuvre, la Générale d’optique, qui dit vouloir recruter 500 «collaborateurs» par an, vante la polyvalence de ses métiers, ses promotions internes et, donc, ses 35 heures.
«Nous travaillons quatre jours par semaine. Nous voulons montrer que l’on peut avoir un emploi, tout en gardant du temps libre», poursuit Nadia Hamour. On savait que certains DRH hésiteraient à remettre en cause leurs accords RTT qui leur avaient assuré une certaine paix sociale et permis une modération salariale. Voilà venus les employeurs pour qui les 35 heures sont un bel argumentaire publicitaire.