Partant de ce constat, Jean-Marie Rolland, rapporteur UMP, a déposé un amendement visant à interdire la publicité de produits trop gras et trop sucrés dans les quinze minutes qui précèdent ou suivent les programmes jeunesse à la télévision.
Cet amendement, largement soutenu par la députée Valérie Boyer, auteure d’un rapport sur la prévention de l’obésité, a été rejetée dans la nuit de lundi à mardi par les députés.
On va pouvoir entreprendre des campagnes de prévention. On ne le dit pas assez, mais les personnes en surpoids sont victimes de discrimination, à l’embauche par exemple.
La ministre Roselyne Bachelot m’a assurée de son soutien dans cette démarche. Il semble tout de même paradoxal de la part des députés de faire de l’obésité une cause nationale et, dans le même temps, de refuser de protéger les enfants des publicités de produits gras et sucrés.
Est-ce une victoire des lobbies de l’industrie agro-alimentaire? Ils se sont engagés notamment à financer, produire et diffuser des programmes éducatifs pour valoriser les bons comportements en matière de nutrition.
Cette charte met chacun face à ses responsabilités : les publicitaires, les industriels de l’agro-alimentaire mais aussi les chaînes de télévision.