18 septembre 2024

Macron hausse encore le ton

Macron hausse encore le tonMacron hausse encore le ton. C’est ce que l’on appelle un recadrage. Emmanuel Macron évoque sur un ton très ferme, dans un entretien aux Echos, les projets de réorganisation de la gouvernance de Renault, prêtés au PDG Carlos Ghosn.

Le ministre rejette l’idée de revenir sur l’accord-cadre de 2002 «qui définit parfaitement les relations entre Renault et Nissan», selon lui.


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Les relations entre le gouvernement et le PDG de Renault s’étaient déjà tendues en avril, avant l’assemblée générale du groupe, quand l’Etat était monté – temporairement selon lui – de 15 à 19,7% du capital de l’ex-Régie pour imposer l’application de la «loi Florange» qui récompense les actionnaires de long terme par des droits de vote double.

Elles sont encore montées d’un cran début octobre à la suite d’informations de presse prêtant au Japonais Nissan, également présidé par Carlos Ghosn, la volonté de peser davantage dans le capital de Renault pour contrer l’influence renforcée de l’Etat français.

Cependant, au titre de règles sur «l’autocontrôle» – aux termes du code du commerce français, une société en contrôle une autre lorsqu’elle détient au moins 40% de ses parts -, les parts de Nissan ne lui confèrent pas de droit de vote à l’assemblée générale des actionnaires de Renault.

La participation de Renault dans Nissan, «c’est un sujet d’actionnaire, qui ne relève pas d’un comité exécutif et qui ne saurait être prisonnier des problèmes d’ego

Bien qu’il n’ait pas voix au chapitre chez Renault, Nissan «pèse» aujourd’hui 42 milliards d’euros en Bourse, contre 17,6 milliards pour l’entreprise française, relevait mercredi le cabinet d’analystes Invest Securities. Renault détient 43,4% de Nissan, et ce dernier 15% du Français.




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