Panique à la SNCF
Mercredi matin, le directeur général délégué du fret, Olivier Marembaud, évoque, devant les journalistes, de futures suppressions d’emplois dans son secteur.Je ne les chiffre pas aujourd’hui, tout dépendra de la capacité de rebond de la boîte », déclare-t-il.Informé, Sud Rail réclame un entretien « sous huit jours » avec le Premier ministre, et ce, afin d’aborder « la question urgente » de l’avenir du fret ferroviaire.
« Les évolutions d’effectifs seront directement liées au niveau d’activité des clients », explique-t-elle, avant d’ajouter, à destination des syndicats, que tout projet d’évolution sera décidé « dans le cadre du dialogue social du groupe », selon le calendrier déjà établi.
Mais selon Jean-Claude Darrieu, responsable des activités Chimie et Wagons isolés pour le Fret SNCF, présent à la conférence, les propos d’Olivier Marembaud ont tout simplement été mal retranscrits.
Confronté à la concurrence des nouveaux entrants sur le marché du fret ferroviaire, tels que Veolia Transport et Euro Cargo Rail, le fret SNCF a enregistré 260 millions d’euros de pertes en 2006.
La SNCF a donc lancé un vaste « plan de redéploiement », explique Jean-Claude Darrieu.