La levée de l’immunité de Marine Le Pen ne débutera pas avant juin
La levée de l’immunité de Marine Le Pen ne débutera pas avant juin. Soupçonnée d’entretenir un système d’emplois fictifs d’assistants au Parlement européen, la candidate FN ne devrait pas être inquiétée avant cet automne.
Le Parlement européen a entamé mercredi 26 avril le processus pouvant aboutir à la levée de l’immunité parlementaire de Marine Le Pen.
Cette demande a été «transmise à la Commission des affaires juridiques du Parlement européen, chargée de ces questions», a déclaré le président du Parlement européen, l’Italien Antonio Tajani, à l’ouverture de la séance.
Il est rare que celles-ci soient rejetées, le principe étant surtout de ne pas mettre en danger la vie des députés concernés dans leur pays d’origine.
Il reviendra donc à la Commission des affaires juridiques d’émettre son avis sur la levée de l’immunité dont bénéficie Marine Le Pen en tant que députée européenne, puis de soumettre sa proposition à l’ensemble des députés, pour un vote en séance plénière, escompté en fin d’année.
En cas de levée de son immunité, Marine Le Pen serait contrainte de répondre aux convocations de la justice, auxquelles elle a jusqu’à présent refusé de se rendre. Elle risque une mise en examen dans ce dossier pour abus de confiance.
Une autre députée européenne FN, Marie-Christine Boutonnet, est elle aussi concernée par cette demande des magistrats parisiens.