Les gynécologues mettent en garde contre une « épidémie de césariennes »
« La forte augmentation des césariennes – pour l’essentiel dans des environnements aisés et sans raison médicale – pose problème à cause des risques associés pour la mère et l’enfant », souligne la coordinatrice de l’étude, la professeure Marleen Temmerman, de l’université de Gand (Belgique) et de l’université Aga Khan de Nairobi (Kenya).
En France, le taux de césarienne (20,4% en 2016) reste stable depuis 2010, « ce qui suggère une attitude générale tendant à limiter la réalisation de cette intervention », relève la dernière enquête périnatale publiée par le ministère de la Santé.
Cédric Grouchka, membre du Collège de la Haute Autorité de santé française, parle de « stabilisation à la baisse » et fait une distinction entre « les césariennes réalisées dans l’urgence, soit après un accouchement qui se passe mal soit au cours du travail, qui correspondent à 60% du total en France, les césariennes programmées pour raison médicale (40%) et celles programmées pour une raison non médicale, à la demande des femmes », qu’il estime à « moins de 1% ».
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