Marine Le Pen réussit à fâcher les syndicats de magistrats et de la police
Marine Le Pen réussit à fâcher les syndicats de magistrats et de la police. Les propos menaçants tenus dimanche à l’encontre des fonctionnaires par la présidente du Front National ont irrité jusqu’au très droitier syndicat de police Alliance.
Sa demande de «trève judiciaire» énoncée par Marine Le Pen pendant la période de la campagne, le syndicat de la magistrature (gauche) a répondu par un communiqué intitulé : «trève de menaces».
Que l’autorité judiciaire ose faire son travail, enquêter sur les infractions à la loi pénale qui lui ont été dénoncées, constitue pour eux un crime de lèse-candidat.
Et de conclure : «Ces attaques délétères contre la justice et la démocratie doivent cesser : il est grand temps que la retenue change de camp».
Quelques heures avant, c’est l’Union Syndicale des Magistrats, plus à droite, qui avait taclé la candidate du FN.
Le syndicat Police Alliance, très marqué à droite, a dénoncé dans un communiqué («L’Etat de droit, parlons-en!») «la gravité de ces propos menaçants prononcés par une candidate à la mandature suprême».