19 avril 2024

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Bertrand Cantat : une « dictature de l’émotion » qui oublie la justice

Bertrand Cantat : une « dictature de l’émotion » qui oublie la justiceBertrand Cantat : une « dictature de l’émotion » qui oublie la justice. Alors que l’agitation autour des concerts de Bertrand Cantat continue de faire rage, le juge qui a accordé sa libération conditionnelle à l’ancien chanteur en 2007 s’exprime sur ce qu’il considère être une « dictature de l’émotion » qui outrepasse la justice et ses décisions.

« La dictature de l’émotion » aurait pris le pas sur « l’institution judiciaire », qui serait devenue « secondaire » déclare le juge des libertés.

Alors que les passions se déchaînent autour des concerts de l’ancien chanteur de Noir Désir, quinze ans après la mort sous ses coups de Marie Trintignant pour laquelle il a été condamné et a purgé sa peine, le juge Philippe Laflaquière pointe du doigt vendredi 16 mars le « tribunal médiatique tout-puissant, incontrôlable » qui fait passer au second plan « l’institution judiciaire ».

Sans autre forme de procès, une véritable mise au pilori en place médiatique », avec « la montée en puissance des réseaux sociaux, formidable caisse de résonance d’une + dictature de l’émotion + depuis longtemps dénoncée ».

Enfin, Philippe Laflaquière déplore la fin de la présomption d’innocence et du bénéfice du doute « pour certaines personnalités mises en cause dans des affaires d’agressions sexuelles » : « Une simple plainte équivaut à un début de condamnation, le témoignage anonyme devient un élément de preuve à charge ».

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