25 avril 2024

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Charlottesville : après le drame, l’émotion de la classe politique

Charlottesville : après le drame, l'émotion de la classe politiqueCharlottesville : après le drame, l’émotion de la classe politique. Un rassemblement controversé de groupuscules de l’extrême droite américaine ce samedi en Virginie a viré au cauchemar quand une voiture a foncé sur la foule, faisant au moins un mort et une vingtaine de blessés.

Lors d’un rassemblement, une voiture a foncé sur la foule des contre-manifestants antiracistes, tuant une femme de 32 ans et blessant 19 autres personnes. Il n’y a pas de place en Amérique pour ce type de violences», a tweeté Donald Trump après l’interdiction de ce rassemblement et la déclaration d’état d’urgence en Virginie.

Le conducteur du véhicule a été placé en garde à vue et la police traite les faits comme un «homicide criminel», a déclaré le chef de la police de Charlottesville, Al Thomas. Cet accident apparemment intentionnel est survenu peu après que le gouverneur de l’État a déclaré l’état d’urgence et la police décidé l’interdiction du rassemblement.


Selon des personnes sur place, les victimes étaient des contre-manifestants venus dénoncer la présence à Charlottesville de groupes de la droite radicale et identitaire américaine, dont le Ku Klux Klan et des néonazis.

La tragédie s’est produite dans un climat de haute tension, deux heures après le rassemblement avorté des militants d’extrême droite. Dans un air chargé en gaz lacrymogène, les heurts opposant manifestants de la droite radicale et contre-manifestants se sont multipliés avant même le début prévu du rassemblement, donnant lieu à des rixes, des jets de projectiles et des échanges de coups de bâton.

Les groupes de la droite radicale et identitaire américaine présents, dont le Ku Klux Klan et des néonazis, entendaient dénoncer de façon unitaire le projet de Charlottesville de déboulonner dans ce jardin municipal la statue du général sudiste Robert Lee, considéré comme un défenseur de l’esclavagisme.

McAuliffe avait appelé vendredi les habitants à éviter de se rendre à ce rassemblement, pour lequel un détachement de la Garde nationale de l’État avait été mis en alerte.

Les autorités redoutaient que des milliers de militants nationalistes et de militants antifascistes se retrouvent face à face à ce rassemblement, baptisé «Unite the Right Rally». Cette fois-ci, la droite nationaliste espérait attirer nettement plus de partisans, grâce à la présence de différents responsables de la mouvance Alt-Right, qui avait soutenu Donald Trump pendant sa campagne.

Les participants, censés venir de tous les États-Unis, ont rencontré des difficultés à se loger: la plateforme de location d’appartements Airbnb a annulé un nombre inconnu de comptes liés à l’extrême droite, en mettant en avant ses principes d’accueil indépendamment des origines ethniques. Jason Kessler, l’organisateur du rassemblement, avait estimé sur Twitter que cette mesure équivalait à une «attaque contre la liberté d’expression et les droits civiques».

De son côté, Paul Ryan, le leader républicain au Congrès, a dénoncé ce rassemblement de l’extrême droite comme un «spectacle répugnant» fondé sur un «sectarisme vil».




 

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