Familles : très bientôt, un statut du beau-parent
Nicolas Sarkozy l’a confirmé, hier, en même temps qu’un ensemble de mesurespour concilier vie familiale et vie professionnelle. C’était son premier grand discours sur la politique familiale, et il va faire causer.
À défaut, façon Chirac, de remettre lui-même les médailles de la famille et de prendre le temps d’embrasser les heureux parents, décorés par la ministre Nadine Morano, Nicolas Sarkozy a ouvert, hier, plusieurs pistes.
Fin mars, encore, un autre texte définira le statut de beau-parent et, a dit le Président, «plus largement des tiers qui vivent au domicile d’enfants dont ils ne sont pas les parents» et envers lesquels ils ont des droits et des devoirs.
Pour stimuler le pouvoir d’achat des classes dites «moyennes», les pistes d’une mesure fiscale, d’une hausse des prestations ou d’une distribution de bons d’achat seront discutées, le 18 février, avec les partenaires sociaux.
Ainsi, le Président demande au Haut conseil de la Famille de lui proposer, en 2009, un projet de réduction du congé parental.
Nicolas Sarkozy demande à Nadine Morano de créer, en accueil collectif ou individuel, 200 000 places de garde d’ici à 2012. Source
Bonjour,
Alors que les enfants victimes du divorce de plus en plus nombreux chaque jour sont méprisés, il se trouve que l’ on se préoccuppe de toute urgence d’ un statut du beau parent, celui-ci ayant choisi son destin et parfois même en contribuant à bafouer les droits essentiels de relation de l’ enfant avec le parent exclu, le plus souvent le père ainsi que la famille paternelle, cet enfant n’ est pas à l’ abris de subir une aliénation parentale qui rendra encore plus compliquée sa reprise de contact avec le parent dont les liens affectifs se trouvent rompus.
Une fois adulte cet enfant devenu parentà son tour qui aura l’ outrecuidance de renouer contact avec son autre parent risque plus que tout autre enfant de se trouver confronté à l’ article 371-4 le parent aliénant ne supportant pas ce rapprochement.
De plus l’ article 371-4 a été modifié récemment rajoutant un droit exorbitant pour les tiers ( beaux parents )ceux-ci confortés par ce statut ne manqueront pas pour certains d’ entre eux de réclamer un droit de visite et d’ hébergement sur les ” beaux petits enfants “, toutes ces lois sont adoptées sans demander l’ avis de ceux qui sont les plus concernées, les enfants du divorce de tout âge.
Comme si cela ne devait pas suffir le parent retrouvé a parfois fait un transfert d’ affection sur un autre enfant de la famille qu’ il a recomposé de son côté reconnu ou pas et peut par le biais d’ un viager ” fictif ” déshériter en totalité cet enfant légitime qui a ses yeux n’ est plus tout à fait le sien au profit de l’ enfant qui l’ a remplacé dans son coeur, l’ article 918 ne s’ appliquant pas dans ce cas de figure.
Pour la modification de l’ article 371-4 les beaux parents ont considérés que les enfants dont ils se sont occupés sont leurs enfants, alors dans ce cas l’ article 918 se devrait d’ être applicable entre tous les enfants des familles recomposées.
En fait on se trouve traité de la même manière qu’ un enfant indigne d’ héritage, articles 726 et 727.
Il est également à déplorer que dans toutes les commissions mises en place pour discuter de ce projet concernant au plus haut point les enfants du divorce, ceux-ci ne sont jamais représentés, pourtant un grand nombre d’ entre eux ont dépassé depuis longtemps l’ âge de la majorité et pourraient apporter un avis empreint de vécu.
Pour plus d’ informations je vous invite à consulter le site http://www.lodd.fr
Un enfant victime du divorce et de la séparation de ses parents depuis plus d’ un demi-siècle.
Cordialement.
Jean Louis Guimberteau