27 avril 2024

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Zones noires : le dessous des cartes

Le père Dubois est connu comme le loup blanc dans le village des Boucholeurs, au sud de La Rochelle. Voilà plus de soixante ans qu’il vit dans la même maison, à deux pas de la mer. Je n’ai rien eu à déclarer à l’assurance ! Mais si Xynthia est restée poliment à sa porte, aujourd’hui c’est l’État qui veut l’enfoncer : sa maison est en zone noire, c’est-à-dire menacée de destruction.

Depuis jeudi et la venue du ministre Jean-Louis Borloo à La Rochelle, on sait que les bulldozers ne raseront pas les Boucholeurs demain.

Ceux qui veulent partir partiront, aux meilleures conditions, et les autres auront droit à une analyse de leur cas au coup par coup.

Des procédures d’expropriation, il y en aura sûrement, mais plus tard et en respectant les formes légales.

Le préfet, qui avait demandé aux maires des communes sinistrées de signer eux-mêmes des arrêtés de péril pour chasser les habitants des maisons condamnées, a essuyé un refus indigné et unanime.

Sur le fond, cependant, rien n’a changé.

Les zones noires sont maintenues telles quelles, avec leur périmètre «arbitraire» et leurs «incohérences», dénoncés par une majorité des sinistrés et des élus.

Avec les zones orange, sur lesquelles pèse toujours un point d’interrogation en attendant «des expertises complémentaires», ce sont des milliers d’habitations qui sont concernées sur le littoral.

Il s’est appuyé sur quatre critères : la hauteur et la vitesse de l’eau constatée pour chaque zone lors de la tempête ; la proximité d’un endiguement ; la topographie des lieux, surtout s’ils forment une cuvette ; enfin la possibilité de se protéger.

Elle a été complétée par des visites de terrain et plusieurs échanges avec les maires. Source

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