26 avril 2024

Votre Actualité au Quotidien

politique, médias, religieux, sport …Allez à l'essentiel

Crise de la zone euro: après la Grèce, à qui le tour?

Economie - RigueurePour l’économiste Jacques Sapir, la crise grecque remet en cause le principe même de la monnaie unique. Dans ces conditions, le pire est à venir. Y compris pour la France, qui risque de devenir une simple spectatrice du marasme économique, à moins d’une vraie politique volontariste. Cette fois, nous y sommes ; la crise grecque déborde des frontières comme c’était prévisible, et avait été prévu depuis septembre 2009.

Les problèmes de la Grèce sont en effet connus depuis septembre 2009 (et même avant) par le grand public.

Il était évident qu’un effet de contagion se manifesterait.

Tout ceci a été indiqué à plusieurs reprises sur le site de Marianne2.

Désormais, on peut craindre qu’il ne soit trop tard pour réagir et sauver l’Euro.

La zone Euro est bien entrée en crise avec le transfert de la spéculation sur le Portugal (en raison de la baisse de sa note), et les problèmes qui commencent à monter sur l’Espagne et l’Italie en raison des difficultés que ces pays rencontrent pour placer leur dette à moyen et long terme.

Ce ne sont pas ici les articles lénifiants, comme celui de Mme Nathalie van Ypersele dans TRENDS, ou les ronflantes déclarations de M. Barroso, qui y changeront quelque chose.

Les difficultés (pour ne pas dire plus) des pays de la Zone Euro à réagir à ce qui aurait pu n’être au départ qu’une crise localisée, la mauvaise volonté allemande à jouer le jeu de la solidarité ont été des éléments clefs dans le déclenchement de cette crise.

Mais, sur le fond, c’est bien le principe même de la zone Euro qui est en cause, soit la tentative d’imposer une règle monétaire unique à des pays dont les économies sont profondément différentes et le tout sans mécanisme institutionnel de solidarité.

Cette crise va prendre la forme d’une succession d’attaques spéculatives contre divers pays.

Tant que l’on ne décrètera pas un contrôle sur les mouvements des capitaux à court terme, les capacités à résister à de telles attaques sont des plus limitées.

La crise va donc empirer, et connaîtra une accélération brutale avec soit la sortie de la Grèce de la zone Euro, soit l’annonce d’un défaut sur sa dette, soit les deux.

Il faut d’abord considérer quels sont les pays sur lesquels la spéculation financière va désormais se porter.

Ici encore, il convient de remarquer que l’on pourrait facilement dissocier les taux d’intérêts par un système de contrôle strict sur les capitaux, accompagné par le retour d’un montant obligatoire de bons du Trésor que les banques commerciales devraient détenir.

Le réel problème est celui de la dynamique qui serait créée par les anticipations des marchés. Source

N'hésitez pas à nous suivre et à nous aimer :
author avatar
Société de médias - PCI

Laisser votre commentaire

Envoi par email
RSS