Les 935 mensonges de l’administration Bush sur l’Irak
Des armes biologiques, d’autres de destruction massive, des liens avec Al-Qaeda, la bombe atomique d’ici peu : l’administration Bush avait toutes les raisons du monde d’envahir l’Irak en 2003.
Aujourd’hui on le sait, ces accusations ont fait «pschitt» mais personne n’avait encore pris la peine de compiler tous les mensonges de George W. Bush et de son équipe.
C’est désormais chose faite grâce à deux organisations indépendantes qui ont passé au crible les déclarations publiques du président Bush et de ses proches collaborateurs, de 2001 à 2003, dénonçant des centaines de «mensonges» énoncés volontairement pour justifier l’invasion américaine de l’Irak en 2003.
L’administration Bush a finalement reconnu en 2005 que ces armes n’existaient pas en mettant fin au travail de l «Irak survey group», composé d’inspecteurs américains en Irak, mais a souvent justifié sa décision en disant s’être appuyé sur les informations des services de renseignement américains.
L’étude revient aussi sur deux unités mobiles qualifiées en mai 2003 de «laboratoires biologiques» par Bush alors qu’une équipe d’experts civils dépêchés en Irak avait conclu qu’il n’en était rien.