26 avril 2024

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Pourquoi la candidature de Royal pose problème au PS

Segolene RoyalDepuis l’annonce-surprise de la candidature de Ségolène Royal aux primaires socialistes, la direction du parti comme les partisans de Dominique Strauss-Kahn jouent les indifférents. Martine Aubry n’a pas souhaité réagir, mardi 30 novembre, préférant coller à son agenda de maire de Lille. Harlem Désir, numéro 2 du PS, a expliqué dans une déclaration : “Il y a des candidatures, Ségolène Royal a la liberté de se déclarer candidate comme les autres, c’est le principe même des primaires.”

Au jeu de dupes qu’elle jouait avec Ségolène Royal, Martine Aubry a perdu une manche : en la ramenant au sein du PS et en la mettant en avant dans les médias, la première secrétaire pensait “normaliser” l’ex-candidate et la circonvenir.

Même si la direction ne se faisait pas d’illusion sur une candidature de la présidente de la région Poitou-Charentes, personne ne s’attendait à ce que celle-ci fasse mouvement si vite.

“Elle a vu les déclarations de candidature se multiplier et a craint de voir l’espace médiatique lui échapper”, explique-t-on dans l’entourage de Martine Aubry. Est-ce l’allusion de Martine Aubry, sur France 2 le 25 novembre, à l’existence d’un “accord” de non-agression entre elle, DSK et Royal, qui a précipité les choses?

C’est l’hypothèse de certains au PS. Pas du tout, répond-on dans l’entourage de la première secrétaire : elle s’est contentée de rappeler un engagement que Ségolène Royal a été la première à faire, celui d’éviter les querelles fratricides.

Une version à nuancer : si Mme Royal a évoqué à nouveau la possibilité de s’effacer si elle n’est pas la mieux placée, elle a marqué la différence, mercredi 30 novembre sur France 2, entre Dominique Strauss-Kahn et Martine Aubry, ramenée au rang de candidate “comme les autres”.

Cette promesse pèse sur tout le parti et condamne la première secrétaire à rester en retrait jusqu’au printemps, où elle pourrait être amenée à jouer les recours si DSK “n’y va” pas.

“On a attendu cinq mois, on peut bien tenir cinq mois de plus”, estime François Patriat, qui n’envisage, comme la direction du PS, aucun changement dans le calendrier.

La limite serait donc celle de l’inscription aux primaires, fixée à juin 2011, pour une élection à l’automne.

Certes porté par les sondages, Dominique Strauss-Kahn peut-il pour autant se permettre de laisser plus de six mois d’avance à ses concurrents? S



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Société de médias - PCI

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