26 avril 2024

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Homosexualité et pédophilie : le Vatican explique… mais ne lâche pas son numéro 2

Le Vatican a tenté mercredi 14 avril dans un communiqué de clarifier les propos controversés de son numéro deux, le cardinal Tarcisio Bertone, qui avait établi lundi un lien entre homosexualité et pédophilie. La hiérarchie catholique prétend justifier sa position en s’appuyant sur une étude commandée par le Vatican lui-même.

“Les autorités ecclésiastiques ne jugent pas de leur compétence de faire des affirmations générales de caractère spécifiquement psychologique ou médical, lesquelles relèvent naturellement des études des spécialistes et des recherches en cours sur le sujet”, a déclaré le père Federico Lombardi, porte-parole du Vatican.

Le père Lombardi a précisé à l’AFP par téléphone qu’il s’agissait d’une “clarification et pas d’une prise de distance” du Vatican par rapport aux déclarations du cardinal Bertone.

Dans son communiqué, le père Lombardi souligne que le cardinal Bertone se “référait évidemment au problème des abus commis au sein du clergé et non à ceux commis dans l’ensemble de la population”.

De telles prises de position, selon Bertrand Delanoë “sont d’autant plus dangereuses qu’elles stigmatisent délibérément une identité et portent ainsi atteinte au respect de la diversité et de la liberté individuelle”.

Le prélat a déclenché la fureur des organisations homosexuelles en déclarant lundi au Chili: “Nombre de psychologues, de psychiatres, ont démontré qu’il n’y avait pas de relation entre célibat et pédophilie, mais beaucoup d’autres ont démontré, et m’ont dit récemment, qu’il y a une relation entre homosexualité et pédophilie”.

Les propos controversés du numéro deux du Vatican, le cardinal Tarcisio Bertone traduisent la fébrilité régnant dans l’entourage du pape Benoît XVI face au scandale et à ses ravages potentiels sur l’opinion publique.

Les responsables du Vatican “sont dans une situation de crise et se rendent parfaitement compte que ce scandale est très dangereux pour l’Eglise”, analyse le vaticaniste Bruno Bartoloni.

“C’est un dommage que l’Eglise cause à elle-même plus qu’aux homosexuels”, renchérit Francesco Merlo de La Repubblica, qui voit dans ces propos “une confession dramatique de faiblesse qui traduit l’état de confusion dans lequel se trouve l’Eglise catholique en ce moment”. Source

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