Cette grand-messe centrée sur l’emploi et la réforme des retraites, qui a débuté jeudi, doit «donner un coup de turbo à l’ensemble de nos politiques en faveur de l’emploi», a assuré Michel Sapin.Oui, le gouvernement a mis en place les outils pour inverser la courbe du chômage à la fin de l’année, a répété encore et toujours le ministre, alors que, désormais, tous les instituts spécialisés n’y croient pas.
Après le FMI, l’OCDE, Bruxelles, c’est au tour de l’Insee de prévoir une augmentation du nombre de personnes sans emploi, même à la fin de l’année, selon les chiffres publiés hier.
Alors que les voix commencent à s’élever contre la pertinence des outils du gouvernement pour résorber le chômage (contrats de génération, contrats d’avenir, crédits d’impôt), il a reconnu que «ce dispositif n’était pas suffisant», d’où la tenue de la conférence sociale.
Mais il s’est aussi évertué à défendre les mesures mises en place, notamment le crédit d’impôt compétitivité dont certains patrons pointent du doigt la complexité.
Les chefs d’entreprise qui l’ont utilisé disent : C’est simple.