27 avril 2024

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Emmanuel Macron, ce Président qui “n’aime pas la province”

Emmanuel Macron, ce Président qui Emmanuel Macron, ce Président qui “n’aime pas la province”. Emmanuel Macron recevra François Baroin, Président de l’Association des Maires de France, ce mercredi 22 novembre, notamment dans le cadre d’une opération “reconquête” des territoires ruraux, que la droite lui conteste.

Cette répartition géographique du vote et du soutien à Emmanuel Macron s’ancre dans une perception, qui s’est accentuée depuis six mois – notamment à la faveur des mesures de restriction budgétaire adoptées à l’été, avec la baisse des APL ou la suppression des contrats aidés, mais aussi une réforme de l’ISF perçue comme favorable aux riches.

Celle d’un Président qui défendrait avant tout les « gagnants », les plus diplômés, ceux qui sont pourvus d’un capital social et économique important, en oubliant les français qui ne sont pas assez « mobiles », « ouverts », tenaillés par la crainte du déclassement.

En disant que le Président manque « d’amour » quand il parle de la France et des français, qu’il serait « le plus Parisien de tous les Présidents, hanté par une haine de la province », Laurent Wauquiez avait cherché, dans une tribune du JDD, à exploiter cette faille en opposant l’élite parisienne au reste de la France. sujet récurrent déjà agité par la droite nationaliste au XXe siècle, qui parlait de « pays réel » contre le « pays légal ».

Dès lors que Guilluy a semblé montrer que la France rurale et périurbaine comptait l’essentiel des catégories populaires, on peut douter que la droite soit, en l’état actuel de son offre politique, idéalement placée pour représenter la France populaire et la province (qui ne doivent pas être confondues).

Il est intéressant de noter, au delà de la contradiction qui est celle de la droite, ce qui se passe en ce moment entre le FN et la droite: en semblant tendre la main à Wauquiez, Marine Le Pen souhaitait sans doute le mettre en difficulté dans un parti dont certains cadres lui reprochent déjà son ambiguïté. Cette erreur tactique donnerait un avantage à la droite dans la conquête de la France des « territoires »…

Le Parti Socialiste est au agent avec sa myriade d’élus locaux. Quoi qu’il en soit, à ce jour, il manque encore une offre politique de la proximité et de l’émancipation des territoires.

A consulter : les députés votent la transformations de l’ISF en impôt immobilier




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