26 avril 2024

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Le patron de Taser , un drôle de pistolet

A ce jour, c’est la plus grosse bavure du Taser en France : Antoine Di Zazzo, directeur de SMP Technologies, distributeur officiel du pistolet à impulsion électrique, a été placé hier en garde à vue en compagnie de dix autres personnes dans l’enquête sur l’espionnage présumé du porte-parole de la LCR, Olivier Besancenot.


Parmi les onze personnes gardées à vue hier, figurent d’ailleurs plusieurs fonctionnaires du ministère de l’Intérieur auditionnés par l’Inspection générale de la police nationale (IGPN, la police des polices) : sept policiers, dont un muté récemment de Paris vers la province, et un policier détaché auprès du Crédit lyonnais.

Un douanier et deux membres du cabinet de détectives privés Dussaucy ont également été interpellés par la Brigade de répression de la délinquance à la personne (BRDP) qui entendait Antoine Di Zazzo.

En fin d’après-midi, un policier avait été relâché et deux autres étaient en instance de libération, selon une source proche de l’enquête.

Il se passe toujours quelque chose du côté de chez Taser.

Quand ce n’est un procès intenté par Antoine Di Zazzo visant les détracteurs de son pistolet à impulsion électrique (PIE), ce sont ses partisans qui s’agitent pour dire tout le bien qu’ils pensent de cette arme équipant depuis 2004 la police nationale, la gendarmerie et autorisée depuis le 22 septembre dans les polices municipales.

Selon L’Express, qui avait révélé l’affaire en mai, la vie du porte-parole de la LCR «a été épiée, disséquée, mise en fiches par une officine de renseignement privée» entre octobre 2007 et janvier 2008.

D’après les premiers éléments de l’enquête, le versement d’une somme d’argent par SMP Technologies à l’agence Dussaucy, dirigée par un ancien policier, est avéré. Source

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