27 avril 2024

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En 2020, la France a acheté pour 5,3 milliards d’euros de masques chinois

En 2020, la France a acheté pour 5,3 milliards d’euros de masques chinoisLa France a importé 10,3 milliards d’euros de produits liés à la crise sanitaire en 2020, en hausse de 7,2 milliards d’euros par rapport à 2019. D’ailleurs, notre solde commercial avec la Chine s’est dégradé de 6,6 milliards d’euros à −38,3 milliards d’euros en 2020, dont 5,3 milliards d’euros d’importations de biens Covid.

Sur le seul mois de mai, on a importé pour 1,8 milliard d’euros de masques. En août dernier, le rythme d’importations de masques était tel qu’on craignait d’en importer pour 12 milliards d’euros chaque année, comme l’avait signalé l’Opinion.

Depuis, les importations ont considérablement baissé pour arriver à 102 millions d’euros de masques importés en décembre 2020.

Parallèlement, nos capacités de production nationales, ont été multipliées par trente, passant de 3 millions de masques (chirurgicaux et FFP2) par semaine avant la crise, à 100 millions par semaine depuis janvier.

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En revanche, seuls cinq d’entre eux fabriquent aussi le « melt blown », la matière filtrante qui se trouve dans les masques et qui est aujourd’hui encore importée majoritairement de Chine.

Jeudi, le PDG Michel-Edouard Leclerc a annoncé vouloir vendre sous sa marque distributeur (« Marque repère ») « des masques faussement appelés chirurgicaux aux mêmes prix que les masques qui viennent de Chine », c’est-à-dire « moins de 4 euros sur des paquets de 50 masques ». Intermarché produit déjà 25 millions de masques chirurgicaux et FFP2 par mois, mais importe-le « melt blown ».

Les masques en textile, qui eux étaient français dès le départ, n’ont pas la cote. Sur les mille entreprises du textile qui s’étaient mises à en fabriquer l’année dernière, « seule une sur dix continue à en faire en quantité significative », faute de marché, estime Yves Dubief, président de l’Union des industries textiles (UIT), qui a mené en 2020 une mission ministérielle sur le stock de masques en tissu. Fin 2020, l’État et les régions ont passé des commandes aux entreprises textiles pour leurs propres consommations de masques.

Le constat est pourquoi simple il faut que les Françaises et français privilégient les masques en tissus de catégorie 1, français respectant la norme Afnor.

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