27 avril 2024

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Les génériques coûtent 30% plus cher en France

Les génériques coûtent 30% plus cher en FranceLes génériques coûtent 30% plus cher en France. Aujourd’hui en France, les prix des médicaments sont fixés de manière opaque et aléatoire. C’est pourquoi le pharmacien Serge Rader à lancé, notamment avec la députée européenne EELV Michèle Rivasi, et le professeur Philippe Even, l’opération “Mains propres sur la santé”. Nous appelons toutes les personnes responsables à se battre pour plus de transparence.


 
Il n’est pas normal de dépenser 34 milliards d’euros de médicaments (Sécurité sociale et complémentaires santé) avec 66 millions d’habitants, quand l’Italie obtient les mêmes résultats sanitaires avec 18 milliards d’euros pour 61 millions d’habitants.
 
En m’appuyant sur mes relations italiennes pour pénétrer le système de santé, j’ai mené une enquête comparative sur le prix des médicaments en France et en Italie.
 
Les génériques sont en moyenne 30% plus chers chez nous avec des pics à 100% pour des antihypertenseurs, pour des antibiotiques et autres produits pour la prostate.
 
Alors que la boîte de Metformine (soit le Glucophage de 1958), chef de file du traitement du diabète, coûte 4 euros en France \u2013 contre 2 euros en Italie, les médecins prescrivent un groupe d’une dizaine de médicaments beaucoup plus chers, les gliptines, comme Januvia, Janumet, Xelevia, Velmetia, Onglyza\u2026, tous à près de 43 euros la boîte!
 
Or, ces nouveaux traitements sont tous classés en ASMR V (acronyme d’Amélioration du service médical rendu).
 
Ces prix et les marges dégagées sont telles que l’industrie pharmaceutique assoie chaque jour un peu plus son lobby auprès des politiques, des hauts fonctionnaires, des professeurs experts et leaders d’opinion dont elle a forgé les carrières, des médecins en grande majorité sous influence ainsi que d’une bonne partie de la presse médicale, des associations de malades qu’elle finance, et jusqu’aux bancs des facultés.
 
Pas une manifestation médicale qui ne soit financée par les laboratoires.
 
Il n’est pas normal que la Commission économique des produits de santé (CEPS), qui fixe le prix des médicaments, fonctionne dans l’opacité la plus totale.
 
L’Italie a, elle, mené son opération “mains propres” il y a plusieurs années.
 
Crédit : nouvelobs.com


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